Iker Aizkorbe

 

Iker Aizkorbe Agirre, Aretxabaleta (1976)

Depuis mon enfance, et par instinct naturel, ma curiosité pour la nature m'a fasciné, à tel point que tout ce qui s'y rapporte était, à l'époque, quelque chose de "ludique". Livres, documentaires (je retiens "L'homme et la terre" de Félix Rodríguez de la Fuente), toute promenade en forêt ou en montagne..... Tout cela a servi à nourrir ma curiosité et à en apprendre toujours plus sur l'environnement qui m'entoure.

La peinture et le dessin m'ont également accompagné puisque j'étais capable de dessiner sur n'importe quelle surface. Les dessins, la peinture, la couleur... étaient une attraction qui, les jours où je ne pouvais pas sortir pour profiter de la nature, me permettait de me divertir.  

Les deux, la nature et la peinture, se confondent avec la photographie et, aujourd'hui, c'est en elle que je trouve un moyen d'évasion et de plaisir. La liberté que je ressens, appareil photo en main et entouré de la nature, m'éloigne des problèmes et du stress dans lesquels nous sommes, presque inévitablement, plongés de nos jours. Lorsque je place mon œil dans le viseur et que j'essaie de créer une image, je n'ai rien d'autre en tête que la photo que je veux prendre, et la liberté que ce moment me procure ne ressemble à rien d'autre.

J'ai commencé à photographier en 2009, lorsque j'ai reçu un appareil photo en cadeau. Jusqu'alors, je n'en avais jamais eu, principalement à cause de la "peur" de ne pas pouvoir le contrôler ; tant de petits boutons me faisaient "peur". Mais une fois que j'ai eu mon appareil photo en main, et après avoir appris à m'en servir, la courbe d'évolution dépendait de moi. De manière autodidacte, et avec quelques formations, j'ai évolué dans ce monde qui m'a piégé. Une pratique constante a été décisive pour arriver à manier l'appareil photo de manière presque intuitive.

Aujourd'hui, j'apprécie toujours la photographie comme un enfant qui saute par-dessus une flaque de boue. J'ai plusieurs projets en tête qui, avec le temps, verront le jour. En attendant, je fais mon chemin, sans me mettre la pression mais en me poussant au maximum, pour que les fruits soient, du moins pour moi, aussi agréables que lorsque j'étais enfant et que je peignais et profitais de la nature.

 

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